Dépister le cancer colorectal, en mars on en parle

Le cancer colorectal est le 2ème cancer le plus mortel, hommes et femmes confondus. Pourtant, dans 9 cas sur 10, on le guérit bien, pourvu qu’il soit détecté à un stade précoce. Le test de dépistage est archi-simple à réaliser. Côté prévention, pas de surprise…

Un test ultra simple à réaliser, tous les 2 ans

Hors facteurs de risques spécifiques, ou antécédents personnels et/ou familiaux nécessitant un suivi spécialisé, l’Assurance Maladie vous envoie un courrier, tous les deux ans, à partir de l’âge de 50 ans et vous invite à retirer un kit de dépistage, auprès de votre médecin traitant, ou dans certaines pharmacies.

Vous pouvez aussi commander ce test, en ligne :
Dépistage organisé du cancer colorectal – Commander son kit (depistage-colorectal.fr)

Le cancer colorectal se développe lentement. La tumeur, appelée polype, apparaît sur la paroi interne du côlon et du rectum. L’évolution d’un polype en cancer peut durer une dizaine d’années. Le test permet de détecter un cancer à un stade précoce et d’augmenter les chances de guérison. Grâce à ce dépistage, on peut aussi repérer un polype avant qu’il n’évolue en cancer.

La ligue conte le cancer

Les médecins du travail et les infirmiers de santé au travail d’IPAL sont susceptibles de vous proposer ce kit de dépistage en consultation, dans le cadre du programme du dépistage national. 

Un échantillon de votre « production » et c’est tout!

En deux mots, il s’agit d’effectuer un recueil de selles, tout banal, dans un « dispositif papier » prévu pour que ce soit très facile à exécuter, de badigeonner un écouvillon fourni dans le kit et de renvoyer le tout par la poste, dans une enveloppe pré-timbrée, après avoir inscrit quelques informations, dans les bonnes cases. Difficile de faire plus simple !

Démonstration, à l’appui :

Le colon : un organe hypersensible à l’hygiène de vie

Coté prévention, on retient que certaines expositions professionnelles, la consommation d’alcool et de viandes transformées, l’excès de viande rouge, le surpoids et l’obésité, le manque d’activité physique, une alimentation pauvre en fibres et en laitages sont autant de facteurs qui peuvent entrainer un état inflammatoire chronique, ainsi qu’un dérèglement des cellules de la paroi interne du colon et qui sont susceptibles de favoriser la formation de tumeurs cancéreuses.

Pour en savoir plus

L’essentiel en quelques mots

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