IPAL dispose d’une cellule pluridisciplinaire interne de prévention de la désinsertion professionnelle, qui s’active à la demande du médecin du travail.
Cette cellule est composée de professionnels experts et complémentaires :
> Chargée de maintien dans l’emploi
> Assistantes sociales
> Médiateurs du travail
> Médecins du travail
> Infirmiers de santé au travail
> Ergonomes
> Psychologue du travail
> Secrétaires coordinatrices
Cette cellule stratégique et opérationnelle se réunit à intervalles réguliers, pour analyser le risque de désinsertion professionnelle et proposer un projet professionnel adapté, à l’attention des salariés touchés par la maladie ou un handicap.
La cellule active les dispositifs existants en faveur du maintien dans l’emploi et collabore avec les CPAM d’Ile de France. Ces actions concertées permettent de mobiliser les acteurs médico-sociaux internes ou externes en faveur du maintien, ou du retour dans l’emploi.
Chaque salarié pris en charge par la cellule fait l’objet d’un accompagnement sur mesure, qu’il s’agisse d’un projet de maintien dans l’emploi (avec ou sans aménagements), ou en emploi (reclassement dans l’entreprise, dans une autre entreprise, ou projet de formation, en vue d’amorcer un nouveau parcours professionnel.)
IPAL travaille en partenariat avec les autres acteurs de la prévention de la désinsertion professionnelle, tels que la MDPH, le CAP EMPLOI, les Agefiph, la cité des métiers, les CEP, etc.
Des dispositifs d’accompagnement bien rodés
Fiches et livrets en accès libre dans Documentation, Maintien dans l’emploi et PDP :
>L’essai encadré
>La visite de pré-reprise
>La RQTH
>Maintien en emploi et PDP : Bonnes pratiques à l’usage de l’employeur
Nos partenaires
Cas d’école
Monsieur B, âgé de 31 ans, est téléconseiller dans une banque et est atteint d’une sclérose en plaque, depuis 4 ans. L’employeur a organisé un rendez-vous de liaison, avec la participation du salarié et de l’assistante sociale d’IPAL, pour échanger au sujet de cette situation.
Avec l’aide de l’assistante sociale d’IPAL, Monsieur B. a instruit une demande de RQTH. Cette reconnaissance a permis à l’entreprise de bénéficier d’une aide financière, provenant de l’AGEFIPH) et de ce fait, le poste de travail de Monsieur B. a pu être adapté.
Par ailleurs, l’intervention du club ARIHM (Association d’insertion professionnelle et maintien dans l’emploi), qui intervient auprès de personnes en situation de handicap psychique ou mental, a permis la création d’un nouveau poste, pour ce salarié.
Monsieur C., âgé de 40 ans, est chauffeur livreur depuis 15 ans et est atteint d’une lombosciatique sur hernie discale, depuis 3 ans. Son état de santé s’est dégradé petit à petit.
Son médecin traitant lui a prescrit un arrêt maladie. À l’heure actuelle, il est donc en arrêt de travail depuis presque un an. Son médecin traitant l’a orienté vers le médecin du travail de son entreprise, pour qu’il puisse bénéficier d’une visite de pré-reprise, dans le but d’évaluer la situation et de prévenir une situation de désinsertion professionnelle.
Monsieur a été reçu par le médecin du travail, puis orienté vers la cellule PDP d’IPAL, où il a rencontré le Service social. Il a bénéficié d’un suivi avec une Conseillère en Evolution Professionnelle (CEP), qui l’a aidé à affiner son projet professionnel. Au final, Monsieur C. a effectué une formation courte pendant son arrêt de travail, pour se reconvertir en chauffeur VTC.